Le Maître des insectes

Stuart Prebble

Denoël

  • Conseillé par
    10 juillet 2017

    Le Maître des Insectes, un roman à perde haleine de Stuart Prebble !

    Un réveil très compliqué pour Jonathan Maguire... Du sang sur les mains, le corps de sa femme Harriet étendu à côté de lui et un frère souffrant d'un handicap mental. Voilà les ingrédients que Stuart Prebble a décidé de mélanger pour nous offrir "Le Maître des Insectes".
    Jonathan Maguire n'a qu'une crainte depuis la mort de sa jeune épouse qu'il soupçonnait d'infidélité, être arrêté pour meurtre et voir son frère placé dans un centre spécialisé. Beaucoup de choses ont été sacrifiés dans la vie de Jonathan pour subvenir aux besoins de Roger. La question est : jusqu'où Jonathan sera-t-il prêt à aller pour sortir de la sombre histoire qui l'englobe lui et Roger? C'est à travers les 352 pages qui composent ce livre que nous obtiendrons une réponse. Au programme, suspense, descriptions à en donner la chair de poule, personnages attachants et bien plus encore et ce, sans jamais être dans l'excès et la caricature.


    Une fois le livre achevé, je n'avais qu'une chose en tête... Partager cette fabuleuse histoire que je ne risque pas d'oublier d'aussi tôt ! Une écriture fluide mélangée à des valeurs sûres et voilà que naît un roman digne de ce nom.

    Producteur de télévision et écrivain, il ne reste plus qu'à se laisser tenter par les autres œuvres de Stuart Prebble ! 😉

    http://happinessofreading.wixsite.com/happiness-of-reading/single-post/2017/03/15/Le-Ma%25C3%25AEtre-des-Insectes


  • Conseillé par
    7 mai 2015

    Vendu sur la couverture comme un roman "suspense", il est très long à démarrer. Les premières pages ressemblent à un journal, un compte-rendu d'activités dans lequel l'écrivain aurait injecté quelques ressentis ou sentiments. C'est plat, neutre, long et sans saveur... C'est la chronique d'un jeune homme jaloux et malheureux loin de sa jeune femme à qui il ne fait pas confiance, et totalement accaparé par son frère handicapé dont il doit s'occuper.

    Et puis, alors qu'on ne s'y attendait quasiment plus -sauf à avoir lu la quatrième de couverture, ce que je déconseille, mais je dois dire que c'est ce qui ma fait tenir-, page 160, les prémices du suspense promis, avec confirmation qu'il est bien là, au rendez-vous... presque 40 pages plus loin. Ensuite, jusqu'à la fin, soit encore 150 pages, le roman tient enfin son rôle. D'où ma question : pourquoi écrire un roman de 350 pages alors que 200, allez, je vais être large, 250 pages auraient largement suffi ? C'est agaçant cette volonté de faire du volume. Imaginez ça en film, vous commencez par une heure de Derrick et finissez par trente minutes de Columbo, c'est rageant, parce qu'on se dit qu'on aurait pu voir une heure de Columbo seulement !

    Bon, comparaison mise de côté, la fin du roman est très bien, vive, la machination se met en place, presqu'involontairement au départ, puis finalement inévitable. Tout les éléments s'emboîtent les uns dans les autres parfaitement et le doute est maintenu jusqu'au bout.

    Pour résumer : un roman assez inégal, lent au début et sauvé par une fin intelligente et bien menée.