La maison de la mémoire
EAN13
9782268051888
ISBN
978-2-268-05188-8
Éditeur
Éditions du Rocher
Date de publication
Collection
Anatolia
Nombre de pages
281
Dimensions
21,9 x 14 x 2,5 cm
Poids
380 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
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La maison de la mémoire

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Traduit par

Éditions du Rocher

Anatolia

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La Maison de la mémoire met en scène un moment passionnant et crucial de notre histoire : en 1492, en vertu d'un édit royal, les juifs d'Espagne qui refusent la conversion au catholicisme doivent partir pour l'exil. Lucia Graves raconte la séparation ainsi imposée à deux amoureux : Vidal Ruben, qui appartient à une famille juive qui décide de rester et de se convertir, et Alba de Porta, dont les proches parents optent pour l'exil. C'est cette dernière, personnage principal du récit, qui, au soir de sa vie, raconte toute son histoire à sa petite-fille. " Te voilà enfin, Alba Simha. Viens près de moi, et écoute bien ce que j'ai à te dire. Il ne me reste plus guère de temps, mais ne pleure pas, je t'en prie. Je ne puis supporter que les gens pleurent. Et n'essaie pas de me contredire, comme le fait ta mère : j'ai plus de quatre-vingts ans, j'ai eu une vie bien remplie et plus bénie que la plupart. Ecoute-moi bien, Alba Simha. J'ai besoin de raconter mon histoire, et qui mieux que toi est à même de l'entendre ? Ce n'est pas seulement parce que tu es ma petite-fille, que tu portes mon nom. D'autres affinités mystérieuses nous lient, et tu es la seule à qui je puisse me fier pour répéter mes paroles - si tu souhaites un jour le faire - sans écorner et là la vérité pour complaire à l'opinion d'autrui. [...]. C'était le troisième jour d'Iyyar de l'an 5252, autrement dit le dernier jour d'avril de l'année 1492 de l'ère chrétienne. Une lame de fond gonflait, qui allait crever les eaux calmes de notre vie quotidienne, et dans tous les royaumes d'Espagne se tramaient alors des choses lourdes de conséquences terribles pour tous les Juifs qui y vivaient. Tout cela, je le vois clairement à présent, mais à l'époque je ne le comprenais pas tout à fait - peut-être ne voulais-je pas le comprendre ? A seize ans, il est bien difficile de croire aux forces du mal, d'autant plus difficile quand on vit le premier éblouissement de l'amour, et que cet amour est partagé, comme ce fut le cas pour moi. "
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