La terre a des limites, mais la bêtise humaine est infinie
EAN13
9782368908310
Éditeur
Le Passeur
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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La terre a des limites, mais la bêtise humaine est infinie

Le Passeur

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Pendant sept ans, deux génies de la littérature, Flaubert et Maupassant, ont
partagé une profonde amitié. Dans leur correspondance transparaît la
bienveillance de l'aîné envers son cadet pour lequel il fut un véritable
guide.

Il existe une relation quasi filiale entre Flaubert et Maupassant. Le premier
a 52 ans quand débute cette correspondance, le second 23 ans. Ils ne se
quitteront plus jusqu'à la mort de Flaubert, en 1880. Ainsi, cette
correspondance permet de suivre Flaubert dans les sept dernières années de sa
vie et Maupassant dans ses sept premières années en littérature.
Flaubert s'intéresse d'abord à lui parce qu'il est le neveu d'Alfred Le
Poittevin, son ami d'enfance. De cette relation va naître une véritable amitié
que traduit fidèlement ces lettres.
Comme l'écrit la préfacière, " tous deux éprouvent du mépris pour la masse,
l'esprit bourgeois, l'égalitarisme, le suffrage universel, la soutane ; et
tous deux se délectent à la lecture des grands auteurs. La détestation de la
médiocrité et l'amour de la littérature les réunissent ".
Par certains côtés, Flaubert tient avec Maupassant le rôle que tenait George
Sand avec lui, celui d'un " conseiller de vie " plus qu'un esthète. Cette
correspondance est un morceau de vie partagé entre deux génies.
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