- EAN13
- 9782711617227
- ISBN
- 978-2-7116-1722-7
- Éditeur
- Vrin
- Date de publication
- 04/04/2005
- Collection
- PROB ET CONTRO
- Nombre de pages
- 320
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 2 cm
- Poids
- 510 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 146.5
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Formes et faits
Analyse et théorie de la connaissance dans l'atomisme logique
De Jérôme Sackur
Vrin
Prob Et Contro
Offres
L’atomisme logique est né de la rencontre de Bertrand Russell et de Ludwig Wittgenstein dans les années qui précédèrent la Première Guerre mondiale. On peut le définir, de manière très générale, comme une doctrine de la forme des faits. Cette description, qui s’adapterait aussi bien aux aphorismes du Tractatus Logico-philosophicus de Wittgenstein qu’aux théories des Conférences sur l’atomisme logique de Russell, laisse pourtant indéterminé le statut théorique de la chose : s’agit-il d’une métaphysique, d’une théorie de la connaissance ou d’une méthodologie de l’analyse philosophique?
Russell semble vouloir trouver un compromis entre ces différentes dimensions, tandis que Wittgenstein radicalise le seul dernier aspect. D’un côté l’atomisme logique est une étape sur le chemin qui mènera plus tard Russell à une forme moderne d’empirisme, de l’autre il s’agit d’une métaphysique du langage et du monde. L’ironie vient de ce que, malgré ces divergences fondamentales, Wittgenstein s’appuie sur les premiers travaux de Russell concernant l’analyse de la proposition, pour mettre sur pied la théorie de la proposition qui est au cœur du Tractatus.
Ce livre est une tentative pour montrer comment la pensée de Wittgenstein prend progressivement corps à partir d’une critique interne de celle de son maître, qu’il juge constamment infidèle à son inspiration analytique originelle.
Russell semble vouloir trouver un compromis entre ces différentes dimensions, tandis que Wittgenstein radicalise le seul dernier aspect. D’un côté l’atomisme logique est une étape sur le chemin qui mènera plus tard Russell à une forme moderne d’empirisme, de l’autre il s’agit d’une métaphysique du langage et du monde. L’ironie vient de ce que, malgré ces divergences fondamentales, Wittgenstein s’appuie sur les premiers travaux de Russell concernant l’analyse de la proposition, pour mettre sur pied la théorie de la proposition qui est au cœur du Tractatus.
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