- EAN13
- 9782246793625
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 04/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Grasset 22,40
Comment le fils de Reuwen Tamiroff, ce jeune Juif new-yorkais né d'un ghetto
polonais, peut-il vivre, marqué par la malédiction qui a frappé les siens :
une communauté emmurée et suppliciée par un officier SS que par dérision elle
avait surnommé {l'Ange ;} une famille mutilée par la tourmente ; un père
devenu silencieux sous le poids d'images épouvantables qui le poursuivent ;
une mère, recrue d'horreur, que seule la folie a sauvée ; et Ariel, ce frère
inconnu, double disparu dans l'enfer nazi, auquel le narrateur, peu à peu,
s'identifie ?
A la fin de la guerre, Reuwen Tamiroff avait choisi de faire lui-même justice.
Trente ans plus tard, son fils repart à la chasse au bourreau miraculeusement
réchappé de l'attentat. Mais la vengeance a-t-elle, aujourd'hui, un sens ?
Faut-il, vraiment, verser encore le sang pour venger le sang versé ? Le jeune
homme hésite. L'intrigue elle-même est comme suspendue à cette hésitation. Et
c'est le roman tout entier qui, du coup, culmine en une méditation grave et
belle sur le crime, le pardon, le châtiment - ou sur les paradoxes de la
mémoire quand les fils tentent d'en reprendre aux pères le presque impossible
fardeau.
polonais, peut-il vivre, marqué par la malédiction qui a frappé les siens :
une communauté emmurée et suppliciée par un officier SS que par dérision elle
avait surnommé {l'Ange ;} une famille mutilée par la tourmente ; un père
devenu silencieux sous le poids d'images épouvantables qui le poursuivent ;
une mère, recrue d'horreur, que seule la folie a sauvée ; et Ariel, ce frère
inconnu, double disparu dans l'enfer nazi, auquel le narrateur, peu à peu,
s'identifie ?
A la fin de la guerre, Reuwen Tamiroff avait choisi de faire lui-même justice.
Trente ans plus tard, son fils repart à la chasse au bourreau miraculeusement
réchappé de l'attentat. Mais la vengeance a-t-elle, aujourd'hui, un sens ?
Faut-il, vraiment, verser encore le sang pour venger le sang versé ? Le jeune
homme hésite. L'intrigue elle-même est comme suspendue à cette hésitation. Et
c'est le roman tout entier qui, du coup, culmine en une méditation grave et
belle sur le crime, le pardon, le châtiment - ou sur les paradoxes de la
mémoire quand les fils tentent d'en reprendre aux pères le presque impossible
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