- EAN13
- 9782081464629
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 16/01/2019
- Collection
- Poésie/Flammarion
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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-
Papier - Flammarion 22,00
Héritier du surréalisme international, attaché à ses racines sudistes, Serge
Pey se réclame de plusieurs traditions – provençale, amérindienne, anarchiste,
sans parler du cante jondo ou de l’hérésie cathare – et d’un archaïsme
fondamental : celui du chamanisme sans patrie qui est l’axe central de la
poésie telle qu’il la pratique et l’entend. Le Carnaval des poètes vient
s’inscrire comme en point d’orgue au terme de quatre décennies d’écriture et
de poésie-action. En faisant défiler une cohorte de chars et de masques
grotesques ou graves dans un joyeux chaos temporel, le livre renoue avec une
veine satirique qui ne s’interdit ni la louange ni la trivialité, perpétuant
la tradition du carnaval où les valeurs s’inversent et où la "bassesse"
reprend ses droits pour proférer d’autres mystères. Que la poésie puisse se
permettre de semblables fêtes – à l’encontre des cérémonies confites qui la
guettent – a quelque chose de rassurant. Même si c’est toujours vers une
lumière plus secrète que tendent les flammes noires du poème de Pey.
Pey se réclame de plusieurs traditions – provençale, amérindienne, anarchiste,
sans parler du cante jondo ou de l’hérésie cathare – et d’un archaïsme
fondamental : celui du chamanisme sans patrie qui est l’axe central de la
poésie telle qu’il la pratique et l’entend. Le Carnaval des poètes vient
s’inscrire comme en point d’orgue au terme de quatre décennies d’écriture et
de poésie-action. En faisant défiler une cohorte de chars et de masques
grotesques ou graves dans un joyeux chaos temporel, le livre renoue avec une
veine satirique qui ne s’interdit ni la louange ni la trivialité, perpétuant
la tradition du carnaval où les valeurs s’inversent et où la "bassesse"
reprend ses droits pour proférer d’autres mystères. Que la poésie puisse se
permettre de semblables fêtes – à l’encontre des cérémonies confites qui la
guettent – a quelque chose de rassurant. Même si c’est toujours vers une
lumière plus secrète que tendent les flammes noires du poème de Pey.
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